L'histoire de la cuisine libanaise en France.

Découvrez l'histoire de la cuisine libanaise en France, un voyage de saveurs et de traditions. Explorez comment les épices et les plats libanais se sont intégrés au paysage culinaire français, enrichissant notre patrimoine gastronomique.

Les racines de la diaspora libanaise en France

Depuis le XVIIe siècle, des vagues migratoires sporadiques ont amené des Libanais en France. Cependant, c'est en 1975, avec le début de la guerre civile au Liban, que la population libanaise en France a connu une croissance significative. Cet exode s'est intensifié en 1982, marquant un tournant dans l'histoire de la diaspora libanaise en France.

Une immigration unique

L'immigration libanaise en France se distingue par ses particularités : motivations, profils sociaux et professionnels, répartition géographique, statut juridique et activités économiques. Contrairement à l'immigration de masse ouvrière, elle est le fruit d'un processus long et progressif, porté par des réseaux transnationaux et des motivations variées (commerce, études, refuge, transit).

L'adaptation culinaire : un exemple d'intégration

La cuisine libanaise en France témoigne d'une adaptation réussie. Les épices libanaises, les techniques culinaires et les plats traditionnels se sont intégrés au paysage gastronomique français. Cette cohérence sociale, économique et culturelle confère à la diaspora libanaise une place particulière dans le paysage migratoire français, un exemple d'immigration par réseau.

Certains plat Libanais ont du être adaptés aux gouts et aux habitudes des français. le taboulé par exemple se mange très citronné au Liban, mais les Français ne mangent pas ou n’aiment pas autant citronné les cuisinier libanais s'adapte pour que ça corresponde à ce que les gens aiment. Ce sont les mêmes recettes qu’au Liban mais adaptées pour que les gens apprécient.

 

Les différentes vague de migrations Libanaise

Pourquoi la cuisine est-elle un objet migratoire ?

La cuisine est un objet migratoire car elle voyage avec les personnes qui quittent leur pays, se transforme avec elles et reste un support central d’identité, de mémoire et de transmission culturelle.

La cuisine voyage avec les migrants, quand une personne ou une famille migre, elle emporte avec elle des savoir-faire (gestes, techniques), des recettes, des goûts et des habitudes alimentaires.

Même sans transporter d’objets matériels, elle transporte un patrimoine immatériel.
Elle permet aussi de garder un lien avec le pays d'origine, reproduire un plat typique (houmous, taboulé, kibbeh…) permet de recréer un sentiment de foyer et de maintenir un lien avec les souvenirs d’enfance.

De la même manière elle transmet une mémoire vivante, souvent plus accessible que la langue ou la religion. Dans a diaspora, les enfants ou petits-enfants peuvent ne pas connaître le pays d’origine.

ET pour finir, elle est obligé de s'adapter au pays d'arriver. Quand un migrant arrive dans un nouveau pays, il doit souvent remplacer des ingrédients absents, adapter les quantités et mélanger des traditions culinaires locales et d’origine.

La cuisine est donc à la fois personnelle, sociale, transmise et transformée, ce qui en fait l’un des objets migratoires les plus riches et les plus étudiés.

"La cuisine libanaise mise sur les épices douces, les herbes fraîches, et l’équilibre. Ni trop gras, ni trop salé."